

Histoire de Neville
est un village français, situé dans le département de la Seine-Maritime et la région de Normandie (anciennement Région Haute-Normandie). Ses habitants sont appelés les Névillais et les Névillaises.
La commune s'étend sur 9,2 km² et compte 1307 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2016. Avec une densité de 135,3 habitants par km².
Entouré par les communes de Cailleville, Ingouville et Ocqueville, Néville est situé à 5 km au sud-ouest de Saint-Valéry-en-Caux la plus grande ville aux alentours.
Situé à 76 mètres d'altitude, le village de Néville a pour coordonnées géographiques Latitude: 49° 49' 22'' nord Longitude: 0° 43' 0'' est.
La commune est proche du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
La commune de Néville fait partie de la Communauté de communes Côte d'Albâtre.
Origine
Peu de renseignements sur l’origine même du nom.Sagit-il d’une déformation du mot Néelville venant lui-même de « Nigelli villa « ?
Il est problable que,jusqu’au XII e siècle , Néville était située au milieu de la forêt,qui s’étendait entre le Dun et la Durdent, forêt que les moines de Fécamp et leurs serfs allaient peu à peu supprimer pour livrer à la culture la terre ainsi conquise.
A partir de 820,les Northmen , les « hommes du Nord » ravagent la Vallée de la Seine.
En 911, Rollon,leur chef,devient le premier Duc de Normandie.Au traité de Saint-Clair-sur-Epte,Charles le simple reconnait en effet aux Wikings la possession du territoir qu’ils ont pillé et qu’ils occupent maintenant solidement. Parmi les compagnons de Rollon ,un nommé Hertel se voit concéder cette partie du Pays de Caux ou Néville va grandir.Répondant sans doute aux mêmes préoccupations de mise en défense immédiate des vallées qui conduisent à la mer,que celles qui présidèrent à la construction des châteaux de Valmont , Cany-Caniel,de Blosseville,de Longueil,d’Arques, ect.,on y dresse un magnifique fort,dont l’enceinte est approximativement représentée par l’actuelle « Ferme des Champs » ou « Grande Ferme »,la premiére qu’on traverse en venant de Saint Valery.
Les sires de Néville,bienfaiteurs des archevêques et de l’abbaye de Fécamp,combattront vaillamment aux côtés de Guillaume-le-Conquérant en Angleterre ou ils feront souche,et de Richard en Terre Sainte.
En 1275,la famille Néville ne compte plus qu’une fille,Jeanne-Agnés.Elle épouse Guillaume de Bréauté.Pendant quatre siècles , Néville demeurera la propriété des sires de bréauté,qui s’illustreront eux aussi,sur tous les champs de bataille.

En 1712,Alexandre de Bréauté est contraint,par ses difficultés financières,de vendre ses terres de Néville et de Cailleville.Elles passent aux mains d’un certain Claude Hébert,conseiller-secretaire du roi.Peu après,celui-ci les cède à Jean Law de Lauriston,le fameux financier du siècle de Louis XV.Mais le 9 août 1731,la fille de Claude Hébert,devenue majeure,en reprend possession.Elles sont revendues le 5 mars 1767 à Francois Le Camus ,qui émigrera sous la Révolution et dont les biens seront nationalisés et vendus,en même temps que ceux d’un autre Névillais du nom de Vibraye.
Ce Le Camus est le dernier Seigneur et patron de Néville.
Néville sous la Révolution
Au même titre que Saint Valéry change de nom prendra celui de Port Pelletier ,Néville devient Montval-l’union.Ilest probable que cette appellation n’entra jamais dans la langue populaire et que les Névillais continuèrent,malgré l’ardeur des sans-culottes locaux,à parler de Néville et de Saint Valery (qu’on prononce Saint-Va’ry).
Au cours de la période révolutionnaire qui secoue nos villages,un personnage émerge de la petite histoire : c’est l’abbé Charles-Constant Havas.
Il a été présenté à la cure de Néville en 1787 par Messire Le camus.En 1789,il bénit la plus grosse des trois cloches de l’église .Les deux autres seront fondues,quelques années plus tard,pour en faire des canons.
Est-ce par conviction politique,est-ce pour éviter l’émigration,l’abbé Havas prête serment à la Constitution en 1792,puis dépose ses titres de prêtrise et contracte mariage avec belle Névillaise,Marie-Louise Hervé,âgée de 29 ans et l’aînée d’une famille nombreuse.
Le 5 novembre 1793,l’abbé Havas devient maire de la commune et se dit cultivateur.Sa femme occupera sur l’autel de notre église le trône de la Déesse Raison.Après avoir tenu le poste de commissaire auprès du comité cantonal de saint-valery-en-caux ,Charles-Constant Havas entre au Ministère de la Police générale à Paris,puis devient Secrétaire Générale de Fouché lui-même.On ne sait rien de sa mort.Quant à sa femme,après avoir longtemps exploité une ferme située à proximité de l’actuel presbytère,elle finira ses jours dans l’isolement complet,ignorée de tous les membres de sa famille,à l’age de 84 ans.Le nom Havas sera cependant connu du monde entier.
Charles-louis Havas, neveu de notre ancien curé,fondera en effet la première agence de presse internationale,qui deviendra l’Agence Havas.
Néville sous la Révolution
Au même titre que Saint Valéry change de nom prendra celui de Port Pelletier ,Néville devient Montval-l’union.Ilest probable que cette appellation n’entra jamais dans la langue populaire et que les Névillais continuèrent,malgré l’ardeur des sans-culottes locaux,à parler de Néville et de Saint Valery (qu’on prononce Saint-Va’ry).
Au cours de la période révolutionnaire qui secoue nos villages,un personnage émerge de la petite histoire : c’est l’abbé Charles-Constant Havas.
Il a été présenté à la cure de Néville en 1787 par Messire Le camus.En 1789,il bénit la plus grosse des trois cloches de l’église .Les deux autres seront fondues,quelques années plus tard,pour en faire des canons.
Est-ce par conviction politique,est-ce pour éviter l’émigration,l’abbé Havas prête serment à la Constitution en 1792,puis dépose ses titres de prêtrise et contracte mariage avec belle Névillaise,Marie-Louise Hervé,âgée de 29 ans et l’aînée d’une famille nombreuse.
Le 5 novembre 1793,l’abbé Havas devient maire de la commune et se dit cultivateur.Sa femme occupera sur l’autel de notre église le trône de la Déesse Raison.Après avoir tenu le poste de commissaire auprès du comité cantonal de saint-valery-en-caux ,Charles-Constant Havas entre au Ministère de la Police générale à Paris,puis devient Secrétaire Générale de Fouché lui-même.On ne sait rien de sa mort.Quant à sa femme,après avoir longtemps exploité une ferme située à proximité de l’actuel presbytère,elle finira ses jours dans l’isolement complet,ignorée de tous les membres de sa famille,à l’age de 84 ans.Le nom Havas sera cependant connu du monde entier.
Charles-louis Havas, neveu de notre ancien curé,fondera en effet la première agence de presse internationale,qui deviendra l’Agence Havas.

Elle a été édifier au XIII e siècle ,mais il ne reste que quelques fragments de la construction primitive. L’ensemble date du XVI e siècle. Le clocher de style byzantin est le seul de son genre dans toute la région. Ila remplacé,en1677,celui qui s’élevait auparavant à la croisée des transepts, en forme de fléche. Le 18 mai 1663,dans l’après midi,la foudre frappele clocher et y met le feu.Celui-ci fut,dit –on,si violant,que le plomb coulait comme une pluie, empêchant les sauveteurs d’approcher.Sur les trois cloches qu’abritait le clocher, l’une fut détruite et les deux autres cassées.Elles furent remplacées en 1789 et bénies par le jeune abbé Charles-Constant Havas,curé de Néville depuis deux ans.c’est toujours l’une d’elles qui tinte.On a vu que les autres avaient été transformées en piéces d’artillerie.
Sous le clocher,face à l’entrée du cimetiére,nous remarquons une statue de saint Martin,patron de la paroisse.cette statue,due au ciseau de Marical,sculpteur à Rouen,ainsi les chapiteaux qui la soutiennent sont de 1875.



Les Calvaires
Quatre croix sont sur le territoire de Néville
deux sont érigées sur le cimetière, deux autres s’élèvent au bord des routes,L’une s’élève dans l’ancien hameau dit « De la Bergerie » sur la route Néville-St Riquier dite Croix Héllouin ou «Croix des Bréauté »
L’autre à l’intersection des chemins vicinaux N° 4 et N° 5 dite Croix à la Rose.
En se promenant sur la route qui, longeant le presbytère, on s’arrêtera un instant devant un vieux calvaire en grès, placé au carrefour de deux chemins aujourd’hui secondaires mais jadis importants.
Ce modeste monument porte, dans le pays,le titre de « Croix la Rose ».Il a été édifié en 1624. On remarquera sur la croix elle-même la présence de deux mains, l’une accompagnée de la lettre D et l’autre de la lettre H .Nous avons là un poteau indicateur du XVII e siècle, montrant au voyageur la direction de Dieppe et celle du Havre.
On peut lire sur le socle octogonal l’inscription suivante : « Discrette personne Pierre Delastre PBRE (prête) Curé de saint George ? et vicaire de Néville a donné cette + pries pour lui ».
Et au-dessous : « In hoc signo vinces 1624 « une légende charmante s’attache à cette « croix à la rose » .On retrouve la même en maints endroits, mais elle est si simple et si belle qu’elle mérite d’être citée.
Au XIII e siècle, Clémence de Bréauté , qui fut la fondatrice de la léproserie de Saint Valery ,portait aux malheureux du village des provisions qu’elle prenait en cachette au château .Son père qui voyait dans ces malheureux plus une bande de fainéants que de gens dignes de recevoir un secours ,s’opposait de toutes ses forces à ces actes de charité.
arbre généalogique
II ENFANT(S) DE GUILLAUME I DE BREAUTÉ & JEANNE DE NEVILLE EN CAUX
1 1 1 Guillaume II de BREAUTÉ (N° 4993472), Sire de Bréauté et Néville, X 1327 avec Catherine de CREQUY (N° 4993473), (fille de Jean I de CREQUY (N° 9986946), sire de Créquy et Canaples Jeanne de BEAUVAIS (N° 9986947))
1 1 2 Clémence de BREAUTÉ,
1 1 3 Madeleine de BREAUTÉ, X avec Pierre DYEL,


Un jour rencontrant sa fille chargée d’un lourd tablier, il lui dit qu’il voulait vérifier ce qu’elle transportait. Clémence ouvrit son tablier et il n’en tomba que des roses qui s’éparpillèrent sur le sol, à l’endroit même où s’élève la croix .Ajoutons que Clémence était , bien entendu , d’une merveilleuse beauté.
Telle est la légende. De mauvais esprits soutiennent que le nom de « croix à la rose « vient simplement du fait que le monument était voisin d’une demeure ou habita jadis une certaine Madame Rose ou, si vous voulait bien, « la Rose ». C’est plus direct, sans doute plus exact .Mais c’est moins beau.

L’ensemble ,engrés bleu du pays,est placé sur un prémontoire,la colonne torse,ornée de spirales ouvragées,repose sur un socle octogonale ,dont la face centrale,dans l’axe de l’escalier,porte un médaillon sur le lequel le sculpteur a représenté un chevron,une ancre en pointe et un croissant en chef,avec les lettres NV dont nour ignorons la signification.A gauche dans un autre médaillon ,on distingue le buste d’un personnage imberbe,revêtu d’un camail .A droite ,figure d’un autre personnage ,également imberbre,mais sans camail.Sur les autres faces ,se trouvent un dauphin pâmé,la date 1587 et,sous ce chiffre,une molette d’éperon.Le croisillon est très développé.Une couronne auréole le Christ.Au revert,on voit une Vierge à l’enfant.
Croix du cimetière latérale
Certainement d’origine la plus ancienne, même si l’érosion a effacé toute trace, elle se trouvait au centre d’un triangle formé par les routes de Cailleville-Pleine Sévette-Neville, devant le presbytère. Les révolutionnaires l’ont abattue en 1793, l’abbé Ridel ancien vicaire devenu curé de la paroisse récupère les débris et en 1817 la croix est de nouveau en place,
Au milieu du XIX siècle avec l’élargissement des routes elle fut déplacée et en 1858 elle était dressée en lieu et place actuel. En 1917 une violente tempête l’a renversé les débris sont entreposés dans un coin du mur de soutènement du cimetière, en 1932 l’abbé Noury fait relever la vieille croix (les frères Leveuf s’acquittent de cette tâche).

En suivant la route qui, par la gare, conduit à Saint Riquier, on notera à une centaine de mètres après le passage à niveau, la présence d’un autre calvaire. C’est la « Croix Hellouin ».Il s’agit plus exactement d’un monument commémoratif, élevé à l’emplacement ou, en 1421, Roger de Bréauté, Seigneur de Néville, et ses soldats succombèrent aux coups des Anglais, qui purent alors s’emparer du château. Ils devaient en rester les maîtres pendant 33 ans. Avant de l’abandonner, ils le pillèrent de fonds en comble et tout son mobilier prit le chemin de l’Angleterre.
En suivant la route qui, par la gare, conduit à Saint Riquier, on notera à une centaine de mètres après le passage à niveau, la présence d’un autre calvaire. C’est la « Croix Hellouin ».Il s’agit plus exactement d’un monument commémoratif, élevé à l’emplacement ou, en 1421, Roger de Bréauté, Seigneur de Néville, et ses soldats succombèrent aux coups des Anglais, qui purent alors s’emparer du château. Ils devaient en rester les maîtres pendant 33 ans. Avant de l’abandonner, ils le pillèrent de fonds en comble et tout son mobilier prit le chemin de l’Angleterre.
Croix du cimetière centrale
La croix du cimetiére ,socle date 1582 ,dont le croisillon , abattu sous la révolution,a été remplacé par un crucifix en fer.Sur le socle,en grés ,on teut encore déchiffrer l’inscription suivante :JEHAN SEVRETRE-JEHAN JANE ONT DONE CETTE + 1582 JEAN Sevestre est un prétre de Néville,qui officia sous le ministére de l’abbé Nicolle Lesauvage .
